Gestion du stress, l’exemple d’un agent opérationnel
Compartimenter pour gérer son stress
Je ne gère pas un entretien de la même manière si mon train est en retard ou si j’ai eu une dispute sur le chemin du bureau ou si je viens de sortir d’une réunion houleuse avec mes équipes.
La liste des situations est trop longue, mais vous comprenez.
Qui ne connaît pas l’effet tunnel? 😵💫
🤔Quand un agent opérationnel se rend à un entretien avec une source, il passe par une sorte de sas pour assurer sa sécurité.
Il ou elle doit passer d’un état d’hyper vigilance stressant lui permettant d’assurer sa sécurité physique à un état d’ouverture d’esprit nécessaire à l’entretien.
⚙️Ces 2 états ne sont pas compatibles en même temps. Ils nécessitent un changement, une transition. Il faut donc une certaine flexibilité mentale qui va permettre d’être performant dans les 2 situations.
➡️Cet état d’hyper vigilance nécessaire dans la première phase s’apparente à l’effet tunnel. L’attention est fixée sur un certain nombre d’éléments et il est impossible de faire d’autres tâches à ce moment.
➡️L’attention nécessaire à un entretien en écoute active est très différente et ne permet pas totalement de se préoccuper de l’environnement de la même manière.
Ces 2 tâches doivent donc être combinées et il existe quelques “trucs” pour maximiser les chances de réussite:
👉Préparer la “mission” et identifier les séquences
👉Identifier l’état mental qu’il faudra adopter pour ces différentes phases
👉Visualiser le déroulement de la mission à l’image du pilote de chasse qui prépare son vol
👉Anticiper les situations non conformes et les réactions adaptées
👉Connaître ses défauts et ses atouts, pour anticiper ses propres réactions
👉Se connecter avec ses sens et distinguer les préjugés de l’intuition,
👉Nommer les émotions: les siennes et celles des autres
….. On pourrait continuer.
Mais pensez maintenant au nombre de situations dans une journée ou une semaine où cette flexibilité peut être nécessaire: l’entretien, on l’a dit mais le premier jour d’un nouvel emploi aussi lorsque tous les repères changent, lorsqu’on débarque dans une nouvelle situation comme dans un nouveau pays…la fatigue, voire l’épuisement arrive plus vite que d’habitude.
💡C’est notre cerveau qui fatigue…
Nous perdons alors en capacité d’attention. Nous passons plus facilement en “pilotage automatique”, c’est à dire que nous nous en remettons de plus en plus à des schémas et des modèles automatiques, des biais cognitifs qui permettent de traiter l’information automatiquement mais d’une manière qui peut être insatisfaisante selon les situations.
La capacité à compartimenter, à préparer, à identifier les phases et la connaissance de soi qui passe donc par:
👉l’évaluation
👉la priorisation
👉le ciblage des objectifs
permettant d’améliorer la performance dans chaque phase et de retarder ainsi l’épuisement.
contact@pearl-crisis.com
PEARL Crisis Response
#confiance#gestiondustress#gestiondesemotions#management