Le drame d’Arras est-il symptomatique d’une évolution de la société ?

Sans rentrer dans la paranoïa ou dans une explication anthropologique, il semble que la violence des rapports entre les personnes augmente. 
Des incidents de natures différentes affectent la société. L’invective d’abord, dans la rue, entre automobilistes, sur les réseaux sociaux, dans les médias et parfois même à l’Assemblée Nationale…Puis, comme dans un enchaînement logique, suit la violence physique. 
La liste terrible des violences conjugales et des féminicides montrent qu’un foyer n’est pas toujours un refuge. Des personnels soignants à l’hôpital, des médecins dans leur cabinet, des enseignants à leur école…Les agressions ne sont pas rares. Une banale visite par des inspecteurs des impôts peut tourner au drame. 
L’objet ici n’est pas de dire si ce drame précis aurait pu être évité. Il n’existe malheureusement aucune parade absolue. 
Mais la question qui va immanquablement se reposer, comme après chaque drame, est celle des moyens mis en place pour limiter les occurrences et les risques. 

Se préparer, détecter des signaux faibles, gérer les émotions et la violence feront partie des pistes pour limiter le risque ou mieux appréhender de telles crises.